TOTÓ LA MOMPOSINA
Cette diva afro-colombienne, légende vivante du continent, parmi les dernières grandes voix d’Amérique latine, célèbrera en 2017 plus de 50 ans de carrière artistique. Immense artiste, très estimée par les nouvelles générations, Totó la Momposina est vue à travers le monde comme une figure légendaire, et continue d’influencer la création moderne. Dès son plus jeune âge, elle a voyagé de village en village pour apprendre les rythmes et les danses, ainsi que l’art des « cantadoras », chanteuses traditionnelles des villages. Sa voix puissante et sa présence scénique lui donnant très vite une grande réputation, elle a entamé alors des tournées internationales à travers les Amériques et l’Europe. En 1982, elle a accompagné Gabriel García Marquez à Stockholm pour jouer lors de la cérémonie de remise de son prix Nobel, ne cessant depuis de se produire à travers le monde. Elle est la synthèse rieuse des tambours africains et des soneros cubains, des danses endiablées et des humbles prières, chantant comme un feu follet, embarquant ses musiciens dans une sarabande où la tradition se nourrit de l’actualité.
RUN Productions.
TOTO LA MOMPOSINA voix
MARCO VINICIO OYAGA tambour / basse / chœur
EURIDICE OYAGA DE HOLLIS chœur
RAFAEL CASTRO bombos / chœur
WILMER GUZMAN tambour / chœur
JORGE AGUILAR gaïta / maracas / chœur
EDWIN HERNANDEZ gaïta / guitare / chœur
BENJAMIN DUPUIS régie son
TOTÓ LA MOMPOSINA
Sonia Bazanta Vides est née en 1940 dans un village sur le fleuve Magdalena. Elle vient d’un milieu rural et tropical dont le folklore métis, issu de brassages entre les colons espagnols, les populations indigènes et les esclaves africains, constitue l’ADN du patrimoine colombien côté Caraïbes. Sonia entame sa carrière de chanteuse professionnelle dans les années 1960 et prend le pseudonyme de Totó la Momposina (« Momposina » signifiant originaire de Mompos, son île natale). Dans les années 1970, Totó la Momposina commence à se produire sur les scènes internationales. Elle ressent une attirance particulière pour l’Europe, la France et le Royaume-Uni en particulier. En 2015, elle a été finaliste pour le Grammy Award du Meilleur album latino tropical.
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La Reine de la Cumbia, musique et chant ancestraux d’Amérique latine, a encore de l’énergie à revendre. S’il faut danser, elle danse.
Anaëlle Berre, Ouest France