Âgée seulement d’une petite vingtaine d’années, Salome Jordania est une pianiste déjà très aguerrie, qui parcourt le monde en solo ou avec orchestre. Elle nous propose avec ce récital un magnifique voyage vers l’imaginaire.

 Le festival Piano en Valois, fin découvreur de jeunes talents, accueille cette saison une prodige venue de Géorgie : Salome Jordania. La jeune femme grandit dans une famille de musiciens, commence le piano à sept ans et remporte, très jeune, de prestigieux concours internationaux. Elle poursuit ensuite ses études aux États-Unis à la Juilliard School ainsi qu’à la Yale University School of Music. Si on lui demande aujourd’hui de nommer ses compositeurs favoris, elle répond : « J’aime jouer tous genres de musique, mais je sens que mon caractère est proche de la musique des grands romantiques : Schumann, Schubert, Brahms, Liszt… ».
Celle qui se produisait pour la première fois en France en septembre dernier, sera donc accueillie cet automne à Angoulême. Et c’est à l’imaginaire du voyage, que Salome Jordania dédie son programme. Des vallons napolitains d’Anacapri évoqués par Debussy, en passant par les jardins andalous de Bonis ou les tourbillonnantes salles de bal viennoises de Ravel, la musienne campe une traversée pianistique poétique, dont la 3e Sonate de Chopin constitue le sublime aboutissement.