En adaptant le roman éponyme de Todd Strasser, lui-même tiré d’un fait réel, Marion Conejero aborde le danger toujours présent d’une renaissance fasciste, dans une société moderne qui pense en avoir évacué l’éventualité.

Alors qu’ils étudient la Seconde Guerre mondiale, des lycéens s’interrogent sur la facilité avec laquelle le peuple allemand a suivi Hitler et les nazis. Leur professeur d’histoire décide alors d’appliquer à sa classe certains principes du nazisme en créant un mouvement expérimental, « La vague ». En l’espace de quelques jours, l’atmosphère du lycée se transforme en un microcosme totalitaire…

Dans un décor de salle de classe parsemé d’esthétique totalitaire, et portée par six jeunes comédiens à l’énergie fiévreuse, La Vague décrit les mécanismes d’embrigadement d’une jeunesse en manque d’avenir, fascinée par la figure d’un leader charismatique. Ce faisant, elle dessine aussi les conséquences que cette fascination peut avoir sur les plus fragiles… et sur le spectateur.