Je ne cours pas, je vole !
Élodie Menant – Johanna BoyéSix comédiens incarnent des champions olympiques et nous embarquent dans le monde impitoyable du sport de haut niveau. Des parcours de vie hors normes menés tambour battant !
Est-il raisonnable de s’entraîner douze ans pour deux minutes de course ? Le dépassement de soi, d’accord, mais jusqu’où et à quel prix ? Comment se détacher des injonctions familiales et savoir ce que l’on veut soi-même ? La metteuse en scène Elodie Menant et l’autrice Johanna Boyé ont eu envie d’explorer le monde du sport de haut niveau en nous racontant la vie de Julie Linard, une sprinteuse qui prépare les Jeux Olympiques. Dès son plus jeune âge et face aux crises d’asthme, aux blessures, au mental qui défaille, elle avance. Ou, plutôt, elle court !
Dans ce spectacle construit par fragments électrisants, nous découvrons l’entourage de Julie, ses parents, son coach, et même ses idoles venues la conseiller : Usain Bolt, Rafael Nadal, Laure Manaudou, Haile Gebrselassie. Sur un plateau cerné de néons, aux lignes bleues comme des couloirs de piscine ou d’athlétisme, ils sont six comédiens-danseurs à incarner 26 personnages, avec un engagement physique impressionnant. Leurs joggings claquent, leur énergie enchante. On sort dopés de ce spectacle inspirant qui fait un bien fou !
Production Atelier Théâtre Actuel. Coproduction la compagnie Carinae et Alyzée créations. Avec le soutien de la ville de Saint-Maurice – Théâtre du Val d’Osne, du Théâtre 13, de la Pépinière Théâtre, de l’Espace Carpeaux de Courbevoie, de l’Espace Charles Vanel de Lagny-sur-Marne, de la ville de Fontenay-sous-Bois, de Puma.
De Elodie Menant / mise en scène Johanna Boyé /création sonore Mehdi Bourayou / chorégraphie Johan Nus / costumes Marion Rebmann assistée par Fanny Gautreau / perruques Julie Poulain / lumière Cyril Manetta / scénographie Camille Duchemin / avec Vanessa Cailhol, Olivier Dote Doevi, Axel Mandron ou alternance Slimane Kacioui, Elodie Menant, Youna Noiret, Laurent Paolini
« Ce spectacle qui tient du marathon mérite la médaille d’or. » Le Figaro