GOGO PENGUIN
GoGo Penguin, groupe de kids venus de Manchester, a sorti son dernier album et c’est un événement. Titre du phénomène : Man Made Object. On découvre un jazz revisité sans complexe, avec une inventivité ébouriffante, une audace réjouissante. Le concert est un modèle du genre : entre flux et reflux, accélérations vertigineuses et rythmes maîtrisés, on passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Les assauts de notes sont éblouissants. Ils succèdent à l’apaisement de plages où le temps semble suspendre son vol, ralenti par les cordes du bassiste Nick Blacka, la frappe du batteur Rob Turner et le toucher du pianiste Chris Illingworth. Le son est traversé par les influences pop, électro, classique, par le rock, le hip-hop, le trip-hop ou le dubstep. Un métissage qui forge la singularité du groupe. GoGo Penguin vient de signer avec Blue Note. Autrement dit le plus grand label de jazz du monde. Respect !
Production Anteprima.
piano CHRIS ILLINGWORTH / contrebasse NICK BLACKA / batterie ROB TURNER
GOGO PENGUIN
Les trois musiciens du groupe formé en 2012 se sont rencontrés sur les bancs du Collège Royal de musique du nord de Manchester. Rencontre qui préfigurait déjà leur style singulier mêlant les codes du jazz, de la musique classique et de l’électro dans des morceaux qui oscillent entre précision chirurgicale et moments de détente apaisée, rappelant les rues pluvieuses de Manchester. Leurs influences sont vastes, de Brian Eno à John Cage en passant par Massive Attack, Chostakovitch et Aphex Twin. Avec trois albums au compteur, Fanfares, v2.0 et Man Made Object, le groupe s’est taillé une place de choix dans le jazz.
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Le groupe s’affirme comme l’une des nouvelles sensations de la scène jazz britannique. Un jazz enthousiasmant, au son mordant, aux rythmiques fulgurantes et mélodies entêtantes.
Le Télégramme