Depuis trente ans, il ne cesse de renouveler son univers, se promenant avec un égal talent de l’ombre à la lumière, de l’acoustique à l’électro. Avec Le Monde réel, Dominique A renoue avec une belle ampleur orchestrale et des mélodies puissantes.

Cela fait déjà trois décennies qu’il révolutionne, en toute discrétion, « la nouvelle scène française ». Trente ans depuis son premier album autoproduit en 1992, La Fossette, qu’il creuse un sillon unique, mélancolique, électrique et fait dresser les poils des plus récalcitrants. Auteur, compositeur (pour lui et les autres, de Bashung à Daho, en passant par… Julien Doré), chanteur, écrivain… Dominique A est l’un de ces artistes multifacette avec lesquels on a traversé les années et dont on attend chaque aventure.
Il nous revient donc enfin avec un album tout frais aux résonances post-covidiennes, Le Monde réel. Inspiré par l’omniprésence des écrans dans nos vies, son premier single dévoilé en avant-goût éloquent, Nouvelles du monde lointain, donne à entendre un Dominique A au plus près de l’auditeur, sur fond d’ampleur orchestrale et de production aérienne. Le chanteur s’est entouré pour cet album de vieux compagnons de route (notamment le multi-instrumentiste David Euverte) et de nouveaux venus dans son univers. C’est ce bel opus, très harmonique, qu’il viendra présenter sur la scène du théâtre d’Angoulême. Un événement !