Quand des acrobates conversent avec le monde qui les entoure. Un spectacle de cirque qui réinvente les portés acrobatiques pour défendre un propos écologique et profondément humaniste.

Au sein d’un chapiteau-monde aux couleurs d’aurores boréales, ils sont quatre, trois hommes et une femme, qui semblent ne savoir ni où ni comment avancer. Quatre circassiens soudain confrontés à de drôles d’éléments tombés du ciel : un rocher, un sac de sable, une barre de cuivre, une échelle, une sangle… Ces objets sont-ils des obstacles, des entraves, des partenaires de jeu ? Doivent-ils s’y confronter, tenter de prendre le contrôle sur eux, ou plutôt les esquiver ?
Avec espièglerie et virtuosité, la compagnie Un loup pour l’Homme, dont le travail se développe depuis plus de vingt ans autour des portés acrobatiques, explore les tensions à l’œuvre entre ces forces en présence, humaines et naturelles. Sur scène, un dialogue s’engage entre un voltigeur et une barre pivotant à l’horizontale, réglée comme une horloge ; ailleurs, un concours de muscles se joue avec un gros rocher… Dans ces corps à corps, l’essentiel, c’est la tentative explorée pour trouver l’harmonie. Car pour Alexandre Fray, le directeur de la compagnie, tout est question de relations. Entre humains, bien sûr, mais aussi dans un monde bien plus grand qu’eux, régi par ses propres lois, avec lesquelles il faut composer. Accompagnée de deux musiciens très rock’n’roll, cette petite communauté humaine parvient à impulser force et entrain pour relever le défi d’un environnement que l’on doit apprendre à partager.

« Réussie, cette exploration plus contemplative qu’explosive des relations à inventer entre l’humain et ce qui l’environne trouve dans le cirque, particulièrement ici dans l’acrobatie, un endroit propice pour s’épanouir. C’est serein, apaisé, en même temps que captivant. Une expérience rare au cirque. » Toute la culture

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