DANCE ME
BJM – LES BALLETS JAZZ DE MONTRÉALCOMPLET
Plein les yeux et plein les oreilles ! Difficile de décrire l’état de jubilation dans lequel plonge ce spectacle proposé par les Ballets Jazz de Montréal. La scène n’a besoin d’aucun décor. L’espace nu, découpé de lumières rasantes et investi par des vidéos, est peuplé par une troupe de danseuses et danseurs dont la prestation séduit d’emblée. Quatorze interprètes qui viennent donner corps aux musiques de Leonard Cohen. Leur puissance n’a d’égal que leur virtuosité et la qualité des trois chorégraphes sous la direction desquels ils ont travaillé. Enchaînant les tableaux tandis que s’élèvent la voix grave du chanteur autant que les mots du poète, ils allient la sensualité à la rapidité, la souplesse à la précision. Seuls, en couple, en groupe, ils tissent une magnifique soirée au rythme de tubes planétaires. Suzanne, Hallelujah, Dance me to the end of love et de nombreux autres titres, cinq décennies de la vie d’un artiste tout autant qu’un pan d’une Histoire récente se font entendre. On voudrait ne plus jamais quitter la salle du Théâtre.
Production de tournée Le Trait d’Union.
chorégraphies ANDONIS FONIADAKIS, ANNABELLE LOPEZ OCHOA et IHSAN RUSTEM / direction artistique LOUIS ROBITAILLE / dramaturgie et mise en scène ÉRIC JEAN / direction musicale MARTIN LÉON / décor et accessoires PIERRE-ÉTIENNE LOCAS / conception et réalisation lumière CÉDRIC DELORME-BOUCHARD / conception vidéo HUB STUDIO – GONZALO SOLDI et THOMAS PAYETTE / conception des costumes PHILIPPE DUBUC / réalisation des costumes ANNE-MARIE VEEVAETE / avec BJM – LES BALLETS JAZZ DE MONTRÉAL
LEONARD COHEN (1934-2016)
Issu d’une famille juive polonaise, il naît à Montréal et y passe toute son enfance. Après le décès de son père lorsqu’il a neuf ans, il se réfugie dans la littérature et l’écriture. Il publie son premier recueil de poésie en 1956. Sa poésie, puis ses romans et ses chansons reprennent les mêmes thèmes : amour, religion, solitude… Son premier album, porté par le titre Suzanne, sort en 1967. Il rencontre rapidement le succès aux États-Unis. Les nombreuses reprises de ses chansons contribuent à sa renommée mondiale, tel Hallelujah, écrit en 1984, qui comptabilise plus d’une centaine de versions. En 2011, son œuvre littéraire est distinguée par le prix Princesse des Asturies.
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Un régal pour les yeux et un bonheur pour les oreilles.
Sophie Jama, Huffington Post Québec