BOSCH DREAMS
LES 7 DOIGTSCOMPLET
Connaissez-vous Jérôme Bosch ? Ce peintre flamand du XVe siècle dont les tableaux racontent un monde fantasmagorique, peuplé de créatures étranges et où l’on entrevoit des géants, des chimères, des hiboux, des enfants, des vieillards. Quelque part entre paradis et enfer, attisant l’effroi et la fascination mais aussi la jubilation qu’inspire son fabuleux imaginaire, Jérôme Bosch, dont les surréalistes se sont inspirés, nous prend par la main pour nous amener au cœur du Moyen Âge, époque de sorcellerie et de magie. Grâce à la réputée compagnie de cirque Les 7 Doigts, l’inouï se produit : le public croit franchir le seuil des toiles pour entrer, à la suite des interprètes, au cœur même des tableaux grâce à un travail vidéographique remarquable. Bien présents en chair et en os, les danseurs circassiens virtuoses donnent vie aux scènes jusqu’alors figées et plongent les spectateurs dans une ambiance saisissante.
Production Republique. Coproduction Les 7 doigts et la Fondation Jheronimus Bosch 500.
idée, concept SAMUEL TÉTREAULT / direction, mise en scène SAMUEL TÉTREAULT / vidéo, visuels, costumes ANGE POTIER / consultant dramatique SIMON BOBERG / assistante à la mise en scène CHARLOTTE BIDSTRUP / distribution en cours
JÉRÔME BOSCH (vers 1450 – 1516)
Il compte parmi les plus grands peintres du XVe siècle et ses œuvres (La Nef des fous, Le Jardin des délices…) sont emblématiques de la Renaissance flamande. Souvent rapproché de la pensée humaniste, cet homme cultivé, grand observateur de son époque et empreint de croyance religieuse, utilise son art pour dépeindre le vice, le bien, le mal… Autant de préoccupations médiévales qu’il traite sans résignation. Influencé par le gothique européen, associant références culturelles et délire imaginatif, ce « faiseur de diables » s’efface des mémoires après sa mort, pour être redécouvert au XXe siècle, avec un rôle incontestable dans l’édification du mouvement surréaliste.
www.7doigts.com
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Leur truc, c’est encore et toujours le cirque qu’ils réinventent à leur manière.
Philippe Noisette, Les Échos