AIRELLE BESSON QUARTET
Un vent de tendresse souffle sur la scène quand la voix d’Isabel Sorling, chanteuse suédoise, s’élève vers les cieux, aérienne, suspendue, plus insaisissable qu’un nuage. Les trompettes d’Airelle Besson retentissent, feutrées ou énergiques. Les claviers de Benjamin Moussay s’illuminent, quelques notes discrètes puis une déferlante de gammes. Fabrice Moreau effleure sa batterie d’une main douce avant d’en exiger des tempos organiques. Le Airelle Besson Quartet offre au public une séance de dépaysement appréciable. La sensualité du concert vient de cette pulsation qui l’anime. Le sang bat dans chaque partition. À la langueur qui envoûte et charme, viennent se frotter des tempos dynamiques. Airelle Besson, l’une des trop rares musiciennes de jazz, a le rythme dans la peau. Du jazz, elle livre des éclats chatoyants, des moments gourmands, des couleurs inédites. C’est savoureux.
Production GiantSteps. Airelle Besson bénéficie du soutien du fonds d’action Sacem et de la BNP Paribas.
trompette AIRELLE BESSON / voix ISABEL SORLING / keyboards BENJAMIN MOUSSAY / batterie FABRICE MOREAU
AIRELLE BESSON
Elle commence l’apprentissage de la trompette à l’âge de sept ans et demi, puis du violon à neuf ans. Elle obtient le premier prix de jazz du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 2002. Formée entre autres par Wynton Marsalis, Pierre Gillet et Kato Havas (disciple de Yehudi Menuhin) à Oxford, Airelle affiche déjà un beau parcours. En 2015, elle remporte le prix Django Reinhardt de l’Académie du jazz (Meilleur musicien français de l’année) et la Victoire du Jazz, catégorie révélation. Cette trompettiste aux multiples talents illumine la scène jazz européenne.
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La trompettiste Airelle Besson insuffle un doux vent de liberté, jouant à saute-mouton avec les catégories et les a priori.
Jacques Denis, Libération