Mélissa Laveaux
Mama Forgot Her Name Was MiracleAvec ce nouvel album, Mélissa Laveaux, chanteuse à la voix blues et aux racines haïtiennes et canadiennes, nous offre un récital de chants-sortilèges en hommage à ces femmes puissantes que l’histoire a trop souvent reléguées aux oubliettes. De la folk-pop poétique et émancipatoire.
Née à Montréal de parents haïtiens, Mélissa Laveaux a grandi à Ottowa et vit aujourd’hui à Paris. Après le réjouissant Radyo Siwèl en 2018, l’album de ses racines haïtiennes, entièrement chanté en créole, la voici de retour avec un quatrième album, Mama Forgot Her Name Was Miracle (en français « Maman a oublié que son nom était Miracle », Miracula étant réellement l’un des nombreux prénoms de sa mère).
Cette fois, l’autrice-compositrice-interprète a eu envie d’explorer la dimension thérapeutique et spirituelle de la musique en revisitant l’une de ses formes ancestrales : la berceuse. Pourquoi des berceuses ? Parce qu’elle, l’insomniaque volontaire, y entend « des chants de liberté, des prières, des sortilèges, des baumes de protection pour [nos] voyages douloureux ». Mais attention, les berceuses de Mélissa Laveaux n’ont rien de bluettes doucereuses, ce sont plutôt des chants de liberté aux sonorités rock, écrits en hommage à ses héroïnes secrètes. Déesse-démone, amazones, sorcières, sirènes, activiste ou poétesse, l’Histoire les a souvent oubliées. Sous la plume de Mélissa Laveaux, dans son groove et dans le feeling râpeux de sa voix féline, légèrement voilée, elles retrouvent enfin leurs couleurs. Avec ce très bel album, ce ne sont pas seulement des chansons, mais bien des talismans que nous offre la folk-singer. On a hâte de les entendre vibrer sur scène.
Coproduction Junzi Arts et Twanèt.
Mélissa Laveaux chant, guitare / Elise Blanchard basse / Martin Wangermée batterie / Julien Cavard guitare, clavier, flûte, saxophone, chœurs
Dans ce nouvel album, la singularité de son univers demeure, avec ce TIMBRE VOILÉ si sensuel, tel un doux feulement, et cette PUISSANCE FRONDEUSE qu’elle insuffle dans ses berceuses ». Télérama