CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX
PETITE MESSE SOLENNELLEGIOACCHINO ROSSINI
C’est un grand plaisir pour nous d’accueillir un partenaire prestigieux de notre désormais Grande Région, l’Opéra National de Bordeaux représenté par son Chœur et en compagnie du pianiste Guillaume Coppola, avec une œuvre profonde et intense dans laquelle s’exprime toute l’intensité de la réflexion d’un Rossini libéré des influences italiennes et de la veine bouffe. Revenant à la musique sacrée, genre qu’il avait délaissé au cours de sa carrière, Rossini compose une partition particulièrement ample, à mi-chemin entre la musique sacrée et l’opéra. Présentée dans sa version réunissant quatre solistes (soprano, contralto, ténor, basse), un chœur mixte, un piano et un harmonium, cette Petite Messe est un chef-d’œuvre absolu. En première partie, Guillaume Coppola interprétera Consolations, six pièces à la grâce éthérée. Un grand moment musical en perspective.
1ère partie
Franz Liszt Consolations
piano GUILLAUME COPPOLA
Production Opéra National de Bordeaux.
piano GUILLAUME COPPOLA / CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX / direction SALVATORE CAPUTO / harmonium JEAN-MARC FONTANA / soprano CLAIRE MOTTÉ / mezzo GAËLLE MALLADA / ténor THOMAS BETTINGER / basse SEVAG TCHADJIAN
GIOACCHINO ROSSINI (1792-1868)
Il débute l’apprentissage de la musique très jeune : violon, cor d’harmonie, chant, violoncelle, piano et écriture au conservatoire de Bologne. À vingt et un ans, onze de ses opéras ont déjà été représentés. Comptant parmi les plus grands compositeurs du XIXe siècle, tant par l’importance et l’étendue de son répertoire que par sa qualité, son nom se rattache surtout à l’opéra dont les plus populaires sont Il barbiere di Siviglia (d’après Le Barbier de Séville de Beaumarchais), La Cenerentola (d’après Cendrillon), L’Italiana in Algeri (L’Italienne à Alger) et Guillaume Tell. Au niveau du répertoire sacré, Rossini composa deux œuvres majeures, le Stabat Mater (1842) et la Petite Messe solennelle (1864).
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L’œuvre enchaîne des airs et des chœurs, parmi les plus beaux écrits au XIXe siècle.
Jacqueline Cnobloch, In Concerto